Canadian Forest Service Publications

Les incendies de tourbières et les émissions de carbone. 2012. de Groot. W. Ressources naturelles Canada. Service canadien des forêts. Centre de foresterie des Grand Lacs. Sault Ste. Marie (Ontario). Nouvelles Express 50. 2p.

Year: 2012

Issued by: Great Lakes Forestry Centre

Catalog ID: 33352

Language: French

Series: Frontline Express (GLFC - Sault Ste. Marie)

Availability: PDF (download)

Mark record

Abstract

Les feux de forêt sont une activité importante dans les écosystèmes forestiers du Canada. Chaque année, une moyenne de 9 000 feux brûlent plus de 2 millions d’hectares, ce qui est le double de la superficie moyenne brûlée au début des années 1970. Bien qu’il existe des avantages écologiques à des incendies dans la forêt boréale, comme le renouvellement des peuplements, les incendies qui empiètent sur les établissements humains ou sur d’autres zones à haute valeur peuvent être financièrement dévastateurs et mettre des vies en danger. La gestion des incendies est l’aspect le plus coûteux de la gestion forestière, qui coûte au Canada une moyenne de 500-800 millions de dollars par an. Différents scénarios de modélisation prédisent que la superficie brûlée doublera, tout au moins, d’ici la fin de ce siècle. Ces prédictions sont basées sur des modèles climatiques et sur la relation entre le feu et la météo. Par exemple, comme la température est le facteur prédictif le plus important des superficies brûlées, et étant donné que l’on s’attend à des températures plus chaudes à cause des changements climatiques, une augmentation de la superficie brûlée est à prévoir. Ce changement de tendance dans l’activité d’incendie aura des implications majeures pour les écosystèmes forestiers, les activités forestières, la protection de la communauté, et les budgets de carbone. Les effets des incendies de forêt sur la forêt boréale ont reçu une attention considérable, mais on en sait moins sur la vulnérabilité des tourbières boréales à la combustion. Les écosystèmes des tourbières couvrent 2-3 % de la surface terrestre, mais 25-30 % de la forêt boréale. Il est estimé que les tourbières séquestrent 30 % du carbone terrestre du monde, soit environ 300 pg (pétagrammes ou milliards de tonnes métriques), une proportion substantielle du stock total de carbone de la forêt boréale, estimé à 471 pg. Ces réservoirs de carbone sont susceptibles de devenir de plus en plus vulnérables aux incendies au fur et à mesure que le réchauffement climatique progresse.

Authors

Subjects